Le Plan par­tiel d’af­fec­ta­tion AERO­POLE sur la Com­mune de Pay­erne est la base légale de l’amé­nage­ment urbain paysager du pôle de développe­ment n°15 (Etat de Vaud), dont l’ob­jec­tif de développe­ment est d’of­frir un pôle de com­pé­tence de la tech­nolo­gie appliquée pri­or­i­taire­ment à l’aéronautique. 

Le pas­sage du PPA au per­mis de con­stru­ire doit être notable­ment sim­pli­fié. C’est pourquoi dans le souci con­jugé d’une appli­ca­tion aisée, ain­si que d’une garantie de qual­ité, il con­vient de com­pléter les élé­ments du PPA par des con­di­tions com­plé­men­taires com­pilées dans un guide qui pro­longe la réflex­ion du PPA et qui fixe les recom­man­da­tions essen­tielles en matière d’amé­nage­ment et d’im­plan­ta­tion sur le site. 

AERO­POLE — secteur I — se cale entre l’aéro­drome de Pay­erne et le cadre d’une allée verte à haute futaie inscrite par­al­lèle­ment à l’au­toroute. Les car­ac­téris­tiques urban­is­tiques essen­tielles sont de dégager de grandes spa­tial­ités hor­i­zon­tales libres, prêtes à accueil­lir les spé­ci­ficités des pro­grammes d’af­fec­ta­tions et organ­isées le long d’un réseau mail­lé de dis­tri­b­u­tion struc­turant et hiérarchisé. 

AERO­POLE — secteur II — s’ap­puie en arrière fond sur un cor­don boisé et est ryth­mé trans­ver­sale­ment par de grandes allées vertes de hautes futaies. Cette por­tion du ter­ri­toire révèle des com­par­ti­men­t­ages spa­ti­aux des­tinés à accueil­lir le développe­ment du domaine bâti indus­triel et arti­sanal du lieu. 

La struc­tura­tion paysagère du site en poches com­par­ti­men­tées lui con­fère une dimen­sion paysagère iden­ti­fi­able à plusieurs niveaux:
- révéla­trice d’une échelle spa­tiale plus appréhend­able
- comme aide au repérage et à l’ ​”assim­i­la­tion” des lieux par les util­isa­teurs et les vis­i­teurs
- en tant qu’a­gré­ment général de zone et en par­ti­c­uli­er des par­cours de dis­tri­b­u­tion (pié­tons et véhicules)
- évo­ca­trice de l’en­vi­ron­nement agri­cole orig­inel (champ)

Col­lab­o­ra­tion: paysag­iste J.-J. Borgeaud